MOSELLE

COLÈRE : les chasseurs en ont marre !

L’association des chasseurs
en forêt domaniale s’insurge !

Les chasseurs en ont marre ! Marre d’être systématiquement mis sur le banc des accusés avec les dégâts de sangliers, de ne pas être écoutés, voire d’être menacés, d’être soumis à des plans de tir imposés, d’être écrasés par les charges financières, de subir des contraintes administratives toujours trop importantes, d’être critiqués par des réseaux sociaux qui accusent les chasseurs de tirer sur tout ce qui bouge, d’être mis sous pression par les forestiers qui leur reprochent de ne pas le faire, en galère pour écouler de la venaison en concurrence avec des produits d’importation, d’être toisés par les professionnels du milieu, les bûcherons, les agriculteurs, les vététistes, les promeneurs…Comme si tout ça ne suffisait pas, voilà maintenant que l’ONF décide de débarquer sur des lots loués, dans le plus grand mépris des locataires, pour tirer des cerfs ! Et demain quoi ?

C’est la goutte d’eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli
Les chasseurs sont les seuls à exercer une mission de service public et à payer pour le faire.  Et quelle considération ont-ils en retour ? C’est ainsi que les chasseurs en forêt domaniale ont décidé de marquer leur exaspération de deux bandeaux noirs sur les panneaux « Traversée de gibier » du département. De Thionville à Baerenthal et de Sarrebourg à Metz et même, par solidarité de nos voisins, jusqu’en Alsace et dans la Meuse. Un de ces panneaux a ensuite été remis symboliquement à P. Lang,  pour l'assurer du soutien des chasseurs dans les démarches entreprises en faveur du cerf, et aussi pour attirer son attention sur les autres difficultés auxquelles ils sont confrontées. Il y a été très sensible.

Nous sommes à un tournant. La direction à prendre doit être un choix commun à tous les acteurs du monde rural et sûrement pas imposée arbitrairement à tous par l’un ou l’autre d’entre eux. Deux questions s’imposent à cet effet. Veut-on encore de grands animaux dans nos forêts ou faut-il céder à la productivité dans les derniers espaces naturels que sont nos forêts ? Veut-on encore des chasseurs dans nos campagnes, ou faut-il abandonner l’âme de ce loisir pratiqué aujourd’hui avec cœur par des hommes de valeur ?

Thierry Jung
ACFD57

 

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