Meuse - Dossier nuisible

État des lieux et appel à la mobilisation

renard
renard

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Les arrêtés ministériels fixant les listes, les périodes et les modalités de destruction des espèces d’animaux classés nuisibles du 1er juillet 2015 au 30 juin 2018 pour le département de la Meuse listent les espèces suivantes :

  • Espèces indigènes : renard, fouine sous conditions, corbeau freux, corneille noire.
  • Espèces non indigènes : chien viverrin, ragondin, rat musqué, vison d’Amérique, raton laveur, bernache du Canada.

L’échéance approchant, ces listes seront réétudiées pour la prise de nouveaux arrêtés triennaux 2018-2021 (sauf évolution réglementaire). Concrètement le classement de ces espèces sera débattu à l’échelon départemental dès la fin 2017 ; puis au printemps 2018 par le CNCFS avant la prise d’un arrêté ministériel valable du 01/07/2018 au 30/06/2021.

Ces listes ont déjà été bien raccourcies et le monde de la chasse souhaite les développer en rajoutant notamment plusieurs espèces comme la pie bavarde et la martre (dans certaines conditions). À ce jour les données manquent et seront insuffisantes pour renouveler la liste actuelle. Ceci peut entraîner un risque de suppression du renard, de la corneille noire ou du corbeau freux par exemple.

Pour assurer le classement d’une espèce, il est nécessaire de prouver qu’elle occasionne des préjudices, notamment aux activités humaines.

Pour cela, toute personne, témoin ou victime de prédation doit attester par écrit en remplissant une fiche de prédation et la retourner à la FDC Meuse. Cette fiche (téléchargeable sur le site de la FDC55) mentionne des éléments essentiels : la nature et le montant chiffré du dégât et l’espèce incriminée.

Pour mémoire, lors du classement 2015-2018, la CNCFS a retenu le seuil de 10 000 € de dégâts par an et par espèce, pour la classer nuisible dans le département.

Attention, pour le classement des oiseaux (corvidés et étourneau) les dégâts chez les particuliers ne sont pas pris en compte, seuls les dégâts chez les professionnels seront retenus ; d’où l’intérêt d’y associer le monde agricole.

Même si nous avons tous conscience que toutes ces espèces occasionnent des dégâts. Les informations nécessaires au classement doivent remonter. En effet, sans classement, les victimes de prédation ne pourront plus se défendre.

Alors, mobilisez-vous, imprimez une fiche de prédation, rendez visite à votre voisin, éleveur amateur ou exploitant agricole, et faites-nous remonter les dégâts de renard dans les poulaillers, les dégâts dans les semis, les dégâts de fouine sur les véhicules…

De ces informations, existantes dans toutes les communes du département, dépendra le résultat des discussions à venir et de la liste des espèces contre lesquelles nous pourrons continuer à nous défendre.

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