Meuse

Messe de la saint Hubert à Ornes

Dimanche 6 novembre, les chasseurs de Meuse ont célébré saint-Hubert dans le magnifique cadre de l’église d’Ornes. Chasseurs, chiens, représentants de la fédération et des administrations étaient réunis autour du prêtre et des sonneurs du Val d’Ornain.

Les traditions perdurent, comme chaque année en ce dimanche 6 novembre, et avant que ne commence la messe, les sonneurs de trompe de Val d’Ornain sont accueillis à 7 heures du matin à l’hôtel Saint-Paul pour le petit-déjeuner.

Ils sont accueillis par le responsable chasse de l’ONF, René Marc Pineau, et Jean-Marie Collin, représentant la fédération des chasseurs, le président Thomas n’ayant pas pu se soustraire à ses obligations ; quelques autres connaisseurs sont présents pour apprécier les vocalises de nos sonneurs. Pour ceux qui n’ont jamais assisté à la préparation des morceaux joués, les musiciens répètent les partitions par le chant afin d’accorder les reprises, et c’est vraiment impressionnant.

Cette année nous sommes gâtés, il semble que la fanfare se soit étoffée, nous aurons droit à 10 sonneurs.

Il est 7h45 et il est temps d’effectuer ce que nous appelons l’aubade au sous-préfet, qui consiste à sonner 4 ou 5 morceaux sur le parking situé entre le Saint-Paul et la Cloche d’Or, je peux vous dire que cela surprend les passants qu’ils soient à pied ou en voiture. Nous avons même cette année la surprise de M. le maire qui passait en voiture pour se rendre à l’office religieux, auquel il assiste chaque année.

8h, il est temps de partir car la messe à lieu à 8h30 en forêt, dans les ruines de l’église d’Ornes, à 20 minutes de route de là. Cette année, nous avons un nouveau prêtre l’abbé Paul Komi Avode, l’ancien étant reparti en Afrique, et bien que les sonneurs soient arrivés en avance, ils sont attendus avec impatience par une nombreuse assistance, chasseurs, chiens, personnalités, et fidèles.

La bénédiction des chiens a pris cette année une forme assez particulière, le curé souhaitant voir l’ensemble des chiens réunis au centre de l’église, je m’attendais à une bagarre générale, car on connaît la tendance à l’agressivité des chiens en laisse, mais là rien, sauf au moment de la bénédiction ou l’ensemble de nos amis à 4 pattes se sont mis à aboyer comme quelque chose de bien accordé.

 

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