MEUSE

SANITAIRE : attention à l'Alaria alata

Information sanitaire sans conséquence 

Une analyse positive d’Alaria alata* a été faite sur cinq sangliers tués sur la commune de Beney-en-Wöevre, limitrophe du département de Meurthe-et-Moselle. Il s’agit d’un mésocercaire que l’on trouve plutôt dans des secteurs liés à des zones humides. Lorsqu’il y a vente de carcasses de sangliers, le test de la trichine doit être fait et il arrive parfois de découvrir l’Alaria alata. Il n’y a aucune raison de paniquer, car dans le cas d’un grossiste,  une procédure sanitaire précise est préconisée pour enrayer l'infestation. Pour le particulier, il est nécessaire de pratiquer l’un des deux traitements assainissants en cas d’infestation : soit une cuisson à cœur à 74 °C pendant au moins cinq minutes, soit une congélation de - 22 °C pendant un minimum de 10 jours. La venaison n’est alors pas considérée comme inconsommable après ces traitements.

Dans tous les cas et par précaution, il est nécessaire de bien cuire sa venaison et d’éviter de consommer des viandes peu cuites sous forme de tartares, barbecue, carpaccio de sangliers, jambons ou saucissons, etc. 

Les cas en Meuse sont peu fréquents, mais quelques précautions sont à prendre, même si l’Afssa – Agence française de sécurité sanitaire des aliments – a estimé, dans son avis de 2007, le risque de contamination humaine par le biais de viandes de sangliers sauvages, comme « nul à négligeable ». 

Alaria alata * : le parasite Alaria alata (Goeze, 1782) est un trématode qui nécessite trois hôtes obligatoire et qui présente la particularité de pouvoir infester un grand nombre d'espèces animales (oiseaux, reptiles, mammifères) au stade mésocercaire. 
 

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