Un automne qui s’annonce chaud !
Les conditions climatiques particulièrement sèches de cette année ont affecté les rendements des céréales, perturbant aussi le travail des exploitants agricoles, dont la situation est déjà très difficile.
Cette sécheresse qui sévit au niveau européen se traduit par une inflation du prix des denrées agricoles. La moisson mondiale a été plus faible qu’attendue et les prix des céréales flambent en conséquence. Les cours du blé ont ainsi déjà franchi la barre des 200 €/tonne (contre 147 € l’an passé). Le seul levier pour amoindrir la facture des dégâts reste donc pour les chasseurs de limiter au maximum les surfaces détruites sur les territoires de chasse. À chaque épisode de pluie, et malheureusement parfois même sans ce facteur climatique favorable aux sangliers, ces derniers s’attaquent aujourd’hui fortement aux prairies ainsi qu’aux nouveaux semis tels que les colzas.
N’oublions pas de protéger ces parcelles et de rester vigilents avant même la période des battues.
Chacun a pu voir dans la presse, au journal télévisé ou encore sur Internet, des articles concernant la tension qui monte entre les chasseurs et les exploitants agricoles au sujet des dégâts de sangliers. Notre département de la Moselle possède un large éventail d’outils qui permet de réguler le sanglier et limiter les dégâts : double statut du sanglier (chassable et nuisible), tir de nuit avec source lumineuse, tir autour des parcelles en cours de récolte, chasse du sanglier possible toute l’année... De nombreux départements nous envient l’étendue de ces dispositions !
Alors n’hésitez pas à en faire bon usage afin de limiter les dégâts.
Protégeons les plaines agricoles !!!
Et n’oublions pas également de contenir les dégâts causés chez les particuliers !!!
