Maladie de Lyme

Une consultation dans le Grand Est

 Dans le Grand Est, les départements du Haut-Rhin, Bas-Rhin et de la Meuse sont les plus touchés. On estime à 20% le nombre de tiques infectées. © Johan Lenell – Fotolia.com

Fin septembre, la ministre de la Santé, Marisol Touraine rendait public un plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les autres maladies vectorielles transmises par la tique. Dans le Grand Est, il se traduit par la mise en place d’une consultation pluridisciplinaire au CHRU de Nancy. Un dispositif unique dans notre région !

Fin septembre, la ministre de la Santé, Marisol Touraine rendait public un plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les autres maladies vectorielles transmises par la tique (relire notre article à ce sujet), dont l’un des axes stratégiques consiste à améliorer et uniformiser la prise en charge des malades. Dans le Grand Est, il se traduit sous la forme d’une consultation pluridisciplinaire au CHRU de Nancy. Un dispositif unique dans notre région qui est l’une des plus touchées par cette maladie difficile à diagnostiquer !

Pour limiter l’errance médicale diagnostique, le CHRU de Nancy propose donc une consultation pluridisciplinaire, « une filière de soin claire », explique le Dr François Goehringer, médecin infectiologue, coordonnateur de la consultation, dans un article paru dans le Républicain lorrain le 12 février. Objectif : « Apporter au cas par cas une réponse à la plainte de chacun des patients adressés par leur médecin traitant. Cette consultation va nous permettre de cerner trois cas de figure », détaille le médecin.

Une prise en charge personnalisée

Premier cas, le patient a simplement besoin d’être rassuré. Il a une sérologie positive, mais n’a pas de symptômes. « Il faut savoir que dans 95% des cas, quand on a été en contact avec cette bactérie, on guérit seul », explique le Dr Goehringer.

Deuxième cas : « On est face à un cas de Lympe typique. On traite deux à trois semaines d’antibiotiques pour une phase primaire. Quatre à six pour une forme tardive. Et on suit en consultation. »

Et enfin, troisième cas de figure : « On a une sérologie positive avec des symptômes qui peuvent évoquer autre chose, une sérologie négative avec une piqûre avérée et des symptômes... À ces patients, nous proposons notre hospitalisation de jour pluridisciplinaire » qui comprend infectiologues, rhumatologues, neurologues, psychologues... « Les cas sont discutés en réunion de concertation pluridisciplinaire et chaque patient bénéficie d’une prise en charge personnalisée, qu’il s’agisse de Lyme ou d’une autre pathologie. »

 

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