Parmi les attaques récurrentes dont sont victimes les chasseurs, la destruction de miradors occupe une place de choix dans le répertoire des opposants à la pratique cynégétique. À travers différentes régions de France, ces installations essentielles pour la sécurité des chasseurs sont régulièrement prises pour cible, illustrant un pattern alarmant de vandalisme anti-chasse.
Dans le Var, la société de chasse de Rocbaron a été particulièrement touchée en février par la destruction de 14 miradors au cœur de la forêt. L'Orne a également été le théâtre de dégradations similaires, avec la société de chasse de la Haussière à Saint-Clair-de-Halouze subissant des attaques récurrentes depuis deux ans. Des miradors ont été sciés, d'autres complètement détruits, et même des panneaux réglementaires de battues ont disparu.
Absence de sanctions
D'autres régions, telles que les Hautes Pyrénées, le Gard et les Vosges, ont également signalé des actes de vandalisme similaires contre les miradors. Les chasseurs expriment leur frustration face à ces attaques, soulignant l'importance vitale de ces structures pour la sécurité lors des activités de chasse. Malgré les tentatives de sensibilisation et les explications fournies sur la fonction des miradors, les opposants à la chasse persistent dans leur incompréhension, considérant ces installations comme des outils de chasse excessive.
L'absence de sanctions exemplaires à l'encontre des auteurs de ces dégradations alimente le sentiment d'impuissance parmi les chasseurs, qui se sentent démunis face à cette menace persistante contre leurs infrastructures et leur pratique de la chasse. La question de la manière de dissuader de tels actes et de garantir la sécurité des installations de chasse demeure donc une préoccupation majeure pour la communauté des chasseurs en France.
