MOSELLE

2017 : une grande année pour le petit gibier ?

Est-ce le printemps qui rend les chasseurs de plaine... heureux ? Oui, évidemment. Les conditions climatiques clémentes favorisent l'observation de nombreuses compagnies de faisans. Le calcul réalisé sur 48 nichées observées sur le Gic faisan "Entre Seille et Nied" a permis d'évaluer la reproduction à 6,7 jeunes par poule en moyenne. Ceci est le résultat de deux mois sans chute de température, d'absence d'orage mais aussi de lutte contre la prédation. 

Le lièvre et la perdrix
Le lièvre bénéficie également de ces bonnes conditions de reproduction. On peut confirmer que la présence de jeunes lièvres sur son territoire est signe d’une dynamique de population.  En revanche, les pertes dues aux récoltes gardent une place importante. La perdrix grise, quant à elle, reste discrète, les premières éclosions ayant eu lieu, il n'y a que quelques semaines. Toutefois, de belles compagnies ont déjà pu être observées ou sauvées par des agriculteurs. 

Le canard colvert
Après les pluies importantes du printemps 2016, le canard colvert subit, cette année encore, des conditions climatiques excessives. Souvenez-vous ! En 2016, les pluies avaient totalement immergé les nids en bordure des cours d’eau. En revanche, cette année c’est le manque d’eau sur certains secteurs qui a rendu les nids visibles et de ce fait particulièrement vulnérables à la prédation. Toutefois, la  situation au niveau national n’est pas alarmante d’après les spécialistes concernant la reproduction du gibier d’eau.

Même si cette météo généreuse est un joli coup de pouce pour le petit gibier sédentaire de plaine, la lutte contre la prédation ainsi que l’aménagement du territoire restent essentiels à sa préservation. 

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