POINT SUR LA SITUATION - PPA

A ce jour, la France est toujours indemne de Peste Porcine Africaine. L’évolution de la maladie en Belgique vers le Nord et vers l’Ouest reste préoccupante et, dans ce sens, des mesures de prévention se sont multipliées en France à la Frontière dans les trois départements concernés.

La mise en place d’une clôture reliant, pour le département de la Meuse, la commune d’Ecouviez à celle de Thonne le Thil, a délimité une zone dite « blanche » où le dépeuplement de sangliers s’est opéré.

Les chasseurs locaux toujours exemplaires dans la prise en compte de ce risque, ont répondu à toutes les demandes qu’ils ont reçues de la part des pouvoirs publics afin d’exécuter au plus vite cette tâche. Les renforts de l’administration (ONCFS, ONF, Louvetiers) avec l’organisation de battues administratives de grandes ampleurs (pour rappel, battue administrative à Breux : 220 chasseurs pour 21 sangliers prélevés) ont permis de compléter le travail des chasseurs.

En parallèle des opérations de tirs de nuit à l’aide de lunettes thermiques, des opérations de piégeage, un test avec un hélicoptère de la gendarmerie équipé de dispositifs thermiques devraient permettent d’atteindre l’objectif de 0 sanglier en zone blanche.

Les sangliers prélevés lors de toutes ces opérations n’étaient jusque-là pas analysés en vue de recherche du virus. Depuis le 17 février 2019, 20% des sangliers prélevés sont analysés.

La recherche de cadavres de sangliers, indispensable à la surveillance sanitaire, s’est également développée en complément du travail important déjà réalisé par les chasseurs (166 patrouilles), un ratissage des forêts est mis en place avec des renforts de l’armée et des essais sont réalisés avec des chiens spécialisés en recherche de cadavres.

La clôture électrique érigée par les chasseurs courant octobre 2018 est toujours aussi efficace. Depuis le 01er janvier, une entreprise a pris le relais des chasseurs locaux pour l’entretien, permettant ainsi de limiter les échanges de sangliers avec la Belgique.

Malgré des nouveaux cas positifs le long de la frontière, côté belge, aucun cas n’est identifié en France et le dépeuplement de la zone blanche est bien avancé.

 

 

A noter : La délimitation de la zone blanche a évolué pour se caler sur le tracé de la clôture française. Les communes traversées par la clôture rigide ne sont donc plus concernées dans leur intégralité par la zone blanche. Une nouvelle tranche de travaux de pose de clôture a démarré de Montmédy jusque Marville. Elle doit rejoindre la commune de Mont Saint Martin en Meurthe et Moselle. Au vu de la situation plutôt défavorable à la frontière de la Meurthe et Moselle (cas positif proche de la frontière) une évolution du zonage est à prévoir dans les semaines qui viennent. Cela pourrait impacter les communes meusiennes situées entre les routes de Montmédy/Ecouviez et Montmédy/Marville.

 

 

La Fédération des Chasseurs de la Meuse est déterminée à soutenir les Sociétés de chasse locales dans la traversée de cet épisode sanitaire sans précédent. Le travail et l’état d’esprit des chasseurs est jusqu’ici, remarquable. Des réflexions sont en cours au sein de la FDC Meuse pour leur apporter, encore, un maximum de soutien.