RIEN DE PIRE QUE LA RUMEUR !

Actuellement se multiplient les déclarations sur les réseaux sociaux, associées à des propos tenus en discussion de rue...

 

LE SUJET :  les tirs de nuit de sanglier sur « certaines » communes du massif 46.

 

En effet, lors de la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage du 08 juillet, j’ai évoqué le résultat d’une expertise de dégâts effectuée par un expert agréé auprès du Tribunal d’Appel de Tours, accompagné d’un expert privé national agréé auprès du Tribunal de Nancy, qui fait état d’une facture de près de 45 000.00 € sur une seule exploitation ! Cela laisse présager une facture de dégâts 2019 colossale sur ce seul massif.

 

Pour mémoire, le massif 46 représente à lui seul plus de 170 535.00 € en 2018 et 154 939.00 € en 2017 d’indemnisations versées aux exploitants agricoles, soit près de 10% de la facture annuelle du Département de la Meuse.

 

La situation m’a semblé très grave et j’ai demandé à l’Etat de prendre en main seul ce dossier.

 

Le résultat à ce jour fait apparaitre l’organisation de tir de nuit opérés par les louvetiers et les agents de l’ONCFS (les personnels de la FDC 55 ne participent pas à ces opérations).

 

Les chiffres sont ahurissants. Les sangliers sont comptés par centaines ! Comment pouvoir accepter et surtout continuer dans ce sens, certains adjudicataires concernés avaient demandé une diminution de leur plan de tir alors qu’en 2018/2019, ils avaient prélevé 20 sangliers aux 100 Ha.

 

Personnellement je ne changerais pas d’objectif car cela dure depuis plusieurs années. J’estime avoir été abusé, la malhonnêteté sur ce dossier est notoire. On peut déraper mais il faut le reconnaitre…

 

Alors, Messieurs les écrivains sur les réseaux sociaux, je suis prêt à vous donner des explications supplémentaires mais je vous informe que je ne reçois pas de compte-rendu précis de l’Etat.

 

 

Je profite de cette tribune pour vous demander de chasser dès que possible les maïs et vos bordures de bois. Au-delà du massif 46, les populations de sangliers semblent importantes et les signaux d’alerte commencent à s’allumer. Comme je vous l’ai déjà indiqué dans un courrier précédent, le dérangement est une bonne prévention.

 

Michel THOMAS