Après plusieurs jours de tensions entre le ministère de la Transition écologique et la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), le dialogue a été rétabli, permettant d’aboutir à des décisions équilibrées pour la chasse des oiseaux migrateurs.
Grâce à la mobilisation des structures cynégétiques (FNC, ANCGE, LSF, UNACOM) et au soutien d’acteurs majeurs du monde rural, les propositions des chasseurs ont été entendues. Ce retour au bon sens et à la science permet d’ouvrir une nouvelle ère fondée sur l’éthique, la durabilité et la gestion adaptative.
Les points clés à retenir :
-
Maintien des dates actuelles de chasse pour toutes les espèces migratrices jusqu'aux prochaines négociations européennes (fin 2025).
-
Chasse du lagopède et de la bécassine des marais toujours gérée au niveau départemental.
-
Relance de la gestion adaptative, avec le milouin comme espèce-test.
-
Retour de la chasse à la tourterelle des bois dès le 30 août, avec un quota fixé à 10 560 oiseaux.
-
Moratoire maintenu pour le courlis cendré, la barge à queue noire (malgré une amélioration des populations), et l’eider à duvet (sauf à Saint-Pierre-et-Miquelon).
-
Instaurations de PMA (prélèvements maximaux autorisés) :
-
25 oiseaux par nuit de hutte et 15 oiseaux/chasseur/jour pour les sauvagines (hors colverts et oies),
-
15 oiseaux par chasseur pour la caille des blés.
-
Un prochain CNCFS actera rapidement ces mesures.
-
Engagement pour la tenderie des vanneaux dans les Ardennes : un arrêté cadre avec quota est prévu.
La FNC remercie vivement l’ensemble des fédérations, chasseurs, parlementaires et élus qui se sont mobilisés pour défendre une chasse populaire, responsable et fondée sur des données scientifiques solides.







