Lorraine

Le loup sévit toujours et appel à contribution

Le loup a encore frappé dans l’Est. Les éleveurs, à la fois dépités et impuissants, interpellent les autorités locales. " Si rien n'est fait, on peut avoir droit à un carnage... ", s'alarment-ils.

Trois agneaux tués à Favières (54), trois brebis et deux agneaux égorgés à Châtenois et Rouvres-la-Chétive (88), sept autres brebis à Soncourt et Chef-Haut (88)... Lourd bilan en Lorraine au cours des dernières nuits de février. Face à ces attaques répétées du loup, réintroduit depuis quelques années dans des zones d’élevage et agissant sûrement en meute, l’urgence se fait sentir. « Cela ne peut plus durer », tonnent les éleveurs de troupeaux ovins, craignant de découvrir leur cheptel décimé à tout moment. Le retour prochain des beaux jours ne devrait pas apaiser les craintes. Si de nombreux troupeaux sont encore enfermés, tous seront remis dans des parcs au printemps. « Si rien n'est fait, on peut avoir droit à un carnage… »
Tous en appellent désormais à l’autorisation des tirs de défense et de prélèvement face au prédateur.
Après une réunion de crise,  fin février en sous-préfecture des Vosges à Neufchâteau, les professionnels de l'élevage attendent plus que jamais une réaction et des décisions concrètes de l'État. « Il va bien falloir agir, les éleveurs ne peuvent pas continuer à travailler dans de telles conditions ! »

Appel à contribution 

En vue de la réalisation d’une étude scientifique future sur l’histoire du loup et des grands prédateurs par l’Université de Lorraine (professeur Annick Schnitzler), la fédération des chasseurs des Vosges souhaite répertorier les peaux de loup (voire d’ours) du territoire.
Dans cet objectif, elle lance un appel pour l’aider rechercher et localiser ces peaux. Merci de contacter Mme Corinne Barnet à la FDC des Vosges (Tél. : 03 29 31 10 74) qui les répertoriera avec si possible leur photo et leur histoire.

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