La régulation des populations animales par la chasse n'est pas uniquement française ; elle est souvent nécessaire pour gérer certaines espèces. Tandis que le 21 août marque en France l'ouverture de la chasse au gibier d'eau, en Suède, c'est le début de la saison de la chasse à l'ours.
Le gouvernement suédois maintient la population d'ours à environ 1 400 individus pour éviter des problèmes écologiques et de sécurité. L'an dernier, 648 ours ont été abattus dans ce cadre, tandis que 74 autres l'ont été pour protéger des personnes.
En contradiction avec l'Union européenne
Cette approche est similaire à la gestion des loups en France, où la régulation des espèces à forte reproduction est cruciale. Toutefois, des écologistes suédois critiquent cette régulation, prônant la cohabitation et soulignant l'intérêt touristique des ours.
Ce débat rappelle la complexité de concilier protection de la biodiversité et intérêts humains. L'ours brun étant protégé par l'Union européenne, la Suède agit en contradiction avec la législation européenne, illustrant une fois de plus les difficultés d'appliquer une réglementation globale à des situations locales, comme c'est le cas pour d'autres espèces en Europe.