C’est la thèse d’Alain François, médecin retraité et ancien président nationale des chasseurs de grand gibier. Selon lui, de nombreux indices dans la forêt de Haut-Juré prouveraient la présence du loup dans cette partie du département de la Meuse. Un de ces prédateurs aurait dévoré la carcasse d’un sanglier.
En effet, le squelette d’un sanglier d’une centaine de kg a été découvert dans cette forêt. Persuadé de la présence du loup, Alain François a posé en janvier quatre appareils photos accrochés aux arbres. Ces derniers s’activent automatiquement lorsqu’il y a du mouvement devant eux. Mais pour le moment, seulement un renard est apparu sur les images enregistrées.
L’ancien président national des chasseurs de grand gibier a aussi relevé des empreintes de loup. L’ancien chasseur en est sûr ! Pour lui, il y a bien des loups dans la forêt de Haut-Juré. Avérée depuis 2013 dans le sud de la Meuse, la présence du loup semble s'y intensifier, en particulier dans les communes proches des Vosges et de la Haute-Marne.
Déjà l'année dernière, sept attaques de loup en six mois étaient à déplorer dans le département. Pour sa part, l’Office français de la biodiversité n’est pas aussi catégorique. Selon eux, rien n’atteste concrètement de la présence du loup dans cette forêt. Le mystère reste entier.
