Au cœur de l’été, les agriculteurs meusiens récoltent une partie de leurs cultures et commencent à faire le point sur les dégâts occasionnés par le grand gibier. Quelles sont les solutions pour protéger les cultures agricoles et limiter les dégâts ? Petit rappel sur les dispositifs proposés par la fédération départementale des chasseurs de la Meuse.
Les clôtures de protection
Depuis plusieurs années, la FDC 55 consacre une partie de l’enveloppe budgétaire « dégâts » à l’achat de matériel de protection électrifié. La fédération met gracieusement ou subventionne en partie ces kits* à disposition des agriculteurs ou des chasseurs qui en font la demande via la nouvelle application Sirene Tech. Ces protections sont généralement installées au printemps par les demandeurs puis retirées après récolte. Des contrôles sont effectuées par gardes-chasse particuliers pour mesurer l’impact de ce dispositif et s’assurer de la conformité de ces installations, l’usage de ces clôtures étant strictement réservé à la protection des cultures de maïs et de pois.
La régulation des populations
Évidemment, la méthode la plus efficace pour limiter l’impact du grand gibier sur les cultures reste la régulation des populations de sanglier par la chasse, notamment du tir d’été dont la pratique se développe et doit être encouragée. Par ailleurs, les bracelets supplémentaires proposés au tarif fixe de 30 € sont un outil supplémentaire mis à la disposition des chasseurs pour augmenter les prélèvements.
Le recours à l’agrainage dissuasif
Dernier dispositif disponible dans la « boîte à outils sanglier », l’agrainage dissuasif est encadré par le Schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), qui détermine la quantité d’aliments ainsi que le nombre de point de distribution selon les secteurs. Il trouve toute sa justification pendant les périodes de semis, mais également pendant les périodes de développement et de maturation des récoltes. C’est aussi avec la fin de la moisson le moment où les compagnies vont gagner les parcelles de maïs, qu’il faudra protéger au mieux jusqu’à maturité, qui pourra se prolonger tard dans l’année en raison des conditions climatiques et de la destination des récoltes.
En conclusion, l’ensemble de ces actions met en évidence le rôle primordial des chasseurs dans la préservation du territoire meusien, ainsi que la volonté de la fédération à travailler en soutien et en partenariat avec le monde agricole.
*dans la limite du stock disponible.