Moselle - saison 2023-2024

Prélèvement à la chasse et bilan de l'enquête cynégétique

Le chevreuil est l’espèce qui reste la plus stable concernant les prélèvements. Crédit : D.Gest
Le chevreuil est l’espèce qui reste la plus stable concernant les prélèvements. Crédit : D.Gest

Les données traitées sont issues des éléments que tout détenteur d’un droit de chasse en Moselle doit fournir en renvoyant l’enquête tableau de chasse diligentée par la FDC 57, l’ONF et la DTT.

Taux de réponse 

Enquêtes envoyées

2 491

Enquêtes analysées

2 225

Pourcentage de retour

89 %

Saisies par Internet

55 %

 

Surface totale analysée 

503 828 ha

Surface chassable du département

543 155 ha

En pourcentage

93 %

 

Le grand gibier

Le cerf (données établies par constat de tir)

Depuis la mise en place d’objectifs de prélèvements par massif du SDGC 57, les prélèvements restent stables avec 1 207 tirs en 2023, le taux de réalisation de 42 %, met en évidence la difficulté pour les chasseurs d’effectuer les tirs (attribution de 2 836 animaux), d’autant plus que sur un grand nombre de lots chasse un minimum est obligatoire.

Progression du cerf sur un an : 0 %

 

Le chevreuil

Concernant le chevreuil, les tirs réalisés en 2024 après estimation sont de 17 649 animaux (plus de 3 chevreuils/100 ha). Avec un taux de réalisation de 83 %, c’est l’espèce qui reste la plus stable concernant les prélèvements. La mise en place d’un plan de chasse indifférencié (CHI) a facilité le tir des chasseurs mosellans, tout en respectant un équilibre (sexe/ratio et âge/ratio).

Progression du chevreuil sur un an : + 2 %

 

Le sanglier

Pour le sanglier, après estimation, 18 353 animaux ont été prélevés, soit plus de 3,4 sangliers aux 100 ha de surface chassable. Véritable département de tradition, presque 40 % d’entre eux ont été tirés à l’affût ou à l’approche.
Avec les différentes mesures complémentaires (tir de nuit, tir lors des récoltes, point d’appâtage), de plus en plus prisées, ce sont plus de 6 000 sangliers supplémentaires qui ont pu être tirés (soit plus de 1/3 des prélèvements).

Progression du sanglier sur un an : + 2 %

 

Le mouflon et le daim

Quelques autres ongulés (issue d’animaux échappés d’enclos principalement) ont été prélevés. Seulement 2 mouflons et une vingtaine de daims ont été tirés sur le département.

 

Le petit gibier sédentaire

Le lièvre et le lapin de Garenne

Pour ces deux espèces les prélèvements restent moyennement faibles du notamment à l’apparition de maladies (EBHS-VHD-VHD2), aux modes de cultures, aux changements des biotopes et, évidemment, par la prédation.

Progression du lièvre sur un an : + 10 % avec 1 848 tirs

Progression du lapin de Garenne sur un an : + 3 % avec 78 tirs

 

La perdrix grise

Avec 724 oiseaux, les prélèvements de perdrix grises restent très faibles. C’est l’espèce pour laquelle il est le plus difficile de maintenir des populations viables dans notre département (à peine un couple aux 100 ha de plaine).

Progression de la perdrix grise sur 1 an : + 24 %

 

Le faisan commun

520 faisans communs ont été prélevés en Moselle pour cette dernière saison, hors cadre GIC Faisan « Entre Seille et Nied ».C’est une espèce qui a tendance à être de plus en plus appréciée, car même si ces prélèvements sont en diminution, de plus en plus de territoires mettent en place des aménagements afin de réhabiliter cet oiseau dans notre campagne.
Afin de limiter les tirs sur les faisans communs réintroduits, les chasseurs apportent faisans obscurs et vénérés pour permettre quelques tirs (365 obscurs et 17 vénérés prélevés).
Dans le GIC Faisan « Entre Seille et Nied », 94 coqs on été attribués en 2023. Une trentaine ont été tirés, car les chasseurs étant engagés dans cette démarche sont très attachés à leurs oiseaux et limitent d’eux-mêmes les prélèvements, surtout lorsque le printemps n’était pas des plus favorables à l’espèce.

Progression du faisan commun (hors GIC) sur 1 an : + 15 %

 

Les migrateurs

Une saison migrateurs très décevante, un automne très humide et un froid presque absent.

Les oiseaux d’eau

 

Les autres migrateurs

 

Les Espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD)

Les oiseaux

Pour les corvidés les prélèvements restent stables depuis plusieurs années, avec un pic de prélèvements en 2012-2013 dû à la mise en place par la FDC 57 d’une formation spécifique sur la régulation efficace de ces espèces par le tir. Toutefois cette année, une hausse importante des prélèvements se fait ressentir.

 

Le renard

Concernant le renard, il est toujours très présent dans notre département avec 5 561 prélèvements au tir (sans le piégeage). Il reste le plus régulé dans cette catégorie. Beaucoup de cas de gale sarcoptique ont été relevés depuis ces dernières années.

Progression du renard sur un an : + 3 %

 

Le blaireau

Pour le blaireau (non ESOD), depuis de nombreuses années, nous pouvons observer une forte augmentation des prélèvements (786 en 2023). D’ailleurs le meilleur indicateur est l’observation sur les bords des routes mosellanes du nombre d’individus victimes des collisions.

Progression du blaireau sur un an : + 4 %

 

Les autres mustélidés

Cette année, nous pouvons mettre en avant le tir en forte augmentation de ratons laveur (19) et de plus en plus de ragondins (3 368).

 

Les mortalités extra-cynégétiques

Les collisions, les noyades et les maladies sont aussi source de mortalités, de plus en plus nombreuses notamment pour le grand gibier.

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