Moselle

Le chasseur, bon élève du confinement ?

Les 3 arrêtés signés par le préfet de la Moselle le 4 novembre dernier ont permis aux chasseurs de jouer leur rôle de régulateur. Car oui, si la chasse est sans cesse décriée et pointée du doigt, elle n’en demeure pas moins indispensable à la société.

Il a donc fallu s’adapter à une situation à laquelle nous n’aurions jamais osé penser il y a tout juste un an. Le masque, la distanciation et les gestes barrières sont autant de nouveautés indispensables demandées aux chasseurs. Tous ces chamboulements laissent toutefois certains chasseurs perplexes.

Sommes-nous privilégiés par une passion durable et utile ou à l’inverse contraint d’exercer une chasse sans convivialité digne de mercenaires de la nature ? Pour autant, les retours concernant le département de la Moselle sont positifs, les battues s’enchaînent et les résultats sont là. Comme beaucoup de départements, les règles sanitaires ont été très majoritairement respectées. Même si évidemment, tout n’est pas parfait.

L'importance de la chasse

L’adaptation des équipes de chasse et la réactivité dont les chasseurs ont fait preuve sont très encourageantes. Bien que la situation sanitaire soit mondiale, il est inutile de rappeler l’importance de la pression de chasse face à des montants de dégâts toujours plus importants. Vu comme une permission ou une obligation partout en France, les « perdants » de cette période restent les pratiquants des chasses dites « de loisirs ».

Car oui, comme les autres utilisateurs de la nature, les chasseurs de petit gibier ont dû garder leur mal en patience durant le confinement. Si nous devions trouver un point positif pour les chasseurs de plumes, nous pourrions considérer cette période comme un temps mort en faveur de la faune qui nous reviendra que plus abondante.

Cette situation nous aura tout de même démontré, une fois de plus, l’importance de la chasse dans une société où les autres pratiquants de la nature furent confinés chez eux.

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