Ours

Le Conseil d'État rejette la demande d'une association animaliste

Crédit photo : Roel/AdobeStock
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Le Conseil d'État a rencontré les représentants de l'association One Voice lors d'une audience en référé le 24 mai 2023. L'association est venue exprimer son souhait de suspendre l'arrêté ministériel qui autorise les départements concernés à utiliser des mesures d'effarouchement sur les ours bruns des Pyrénées en cas de nécessité.

Comme à chaque fois, cet arrêté ministériel est vivement contesté par les défenseurs des animaux. Ces derniers estiment que l'effarouchement des ours peut leur causer un stress considérable et entraîner la perte de portées chez les femelles gestantes.

Selon One Voice, les ours sont constamment harcelés en France, et l'effarouchement de ces animaux risque de provoquer une diminution significative de leur population sur notre territoire.

Une demande rejetée par le Conseil d'État

Pour autant, il est surprenant de constater que de telles prises de position sont exprimées, étant donné que les mesures d'effarouchement ne sont mises en place qu'en cas d'approches répétées d'un élevage ou d'une zone habitée, ou en cas d'attaque.

Bien que le Conseil d'État ait écouté attentivement les arguments de l'association, il n'a pas donné suite à la demande de l’association, estimant que les arrêtés ministériels établissent un cadre pour l'effarouchement des ours, sans pour autant les autoriser directement sur le terrain.

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