Meuse

Journée découverte vénerie du lièvre

Crédit : Jonathan Lenice
Crédit : Jonathan Lenice

Dimanche 16 mars, Jonathan Lenice, (Equipage de la vallée de la Saulx) a invité son ami Fernand Masson, veneur sur la voie du lièvre, à faire découvrir et partager sa passion en Meuse le temps d’une journée.

Une pratique méconnue dans le Grand Est

Contrairement à la vénerie sur grand gibier, la plus connue étant évidemment la chasse à courre qui est pratiquée à cheval, la voie du lièvre se fait à pied, et même en courant pour pouvoir suivre le rythme du capucin. Cette proximité du maitre d’équipage avec l’action et le travail de ses chiens est propre à la petite vénerie et demande beaucoup de patience et d’endurance. Ce sont les chiens qui chassent et capturent le gibier avec l’appui du veneur. Il aide l’équipage à démêler les ruses du lièvre et oriente aussi bien les chiens de tête qui font avancer le lot que le reste de la meute. Il faut également saluer le travail des suiveurs qui accompagnent le maître d’équipage depuis l’extérieur et le tiennent informé de leurs observations du gibier.

Une journée de découverte en Meuse

La vénerie fermant au 31, le mois de mars 2025 était opportun pour faire découvrir la vénerie du lièvre et ouvrir ce type de chasse à d’autres territoires. Pour cette journée de découverte, ce sont les ACCA de Bazincourt-sur-Saulx et de Rupt-aux-Nonains qui ont accueilli Fernand Masson et ses chiens sur leurs territoires. Pour cette matinée, il a découplé neuf chiens de type anglo-français créancés, c’est-à-dire des limiers spécialisés dans un type précis de gibier.
Depuis deux ans Fernand Masson, initialement maitre d’équipage en vénerie sous terre pour chasser le blaireau, s’est spécialisé dans cette voie du lièvre. Ce passionné de chiens courants aime toutes les chasses et la richesse de ce patrimoine français qu’il fait perdurer et transmet à travers la vénerie du lièvre.
Cette matinée de quête sur un vaste territoire fut agréable, malgré une légère bise qui a asséché le sol et rendu la menée plus difficile. Après une longue chasse, les capucins ont distancé la meute, et la voie s’est épuisée.
C'est un mode de chasse complexe dans lequel il y a très peu de prélèvements, même pour des équipages aguerris. Les prises relèvent de l’exception et le plaisir du veneur est certainement de maintenir la voie de l'animal et de le chasser le plus longtemps possible.

Crédit : Jonathan Lenice
Crédit : Jonathan Lenice

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